AfficheLePrestreFinal

ULB, Solbosch

Bâtiment D, 6ème étage

Salle DB.6.133

20.04.2017

12h00 - 14h00

Séminaire

L'émergence d'une gouvernance scientifique complexe de la biodiversité

INTERVENANT

PRÉSENTATION

En 2015-2016, il a détenu la Chaire «International Francqui Professor» de la Fondation Francqui. Détenteur d'un Ph.D. en science politique de l’Université de l’Indiana (Bloomington) et d'un DEA en écologie de l’Université Sorbonne Paris-Cité, il a notamment présidé la section Environmental Studies de l'ISA et dirigé  l'Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société de l'Université Laval. Philippe Le Prestre est notamment l'auteur de "The World Bank and the Environmental Challenge" (Associated University Presses, 1989), "Protection de l’environnement et relations internationales" (Armand-Colin, 2005) et "Global Ecopolitics Revisited : Towards a Complex Governance of Global Environmental Problems" (Routledge, 2017).

 

La discussion suivant l’intervention de Philippe Le Prestre sera introduite par Hendrik Segers, Point focal national pour la Convention sur la diversité biologique, Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.

 

Séminaire organisé avec le soutien de de la Fondation Bernheim

CONTEXTE

La Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a été créée en avril 2012. Elle est le résultat d'un long processus à l'initiative de la France et de plusieurs puissances moyennes, soutenues par plusieurs groupes de parties prenantes et en dépit de l'opposition d'autres grandes puissances, d'organisations internationales et mêmes de certaines ONG.

Cette Plateforme cherche à dépasser le modèle linéaire traditionnel de la relation entre science et politique pour la gouvernance de la biodiversité. Elle pourrait permettre d'expérimenter de nouvelles formes de gouvernance, en commençant par la transformation du dialogue entre science et politique.

Toutefois, son existence repose sur trois prémisses qui méritent d’être approfondies:

(1) il n'y a pas assez de science;

(2) le problème est une interface science-politique défectueuse;

(3) la légitimité et l'effectivité de la Plateforme reposent sur sa capacité d'intégrer toutes les parties prenantes dans le développement d'une connaissance politiquement pertinente.

Enfin, il s'agit de souligner le rôle que doit jouer une institution telle que l’IPBES dans un système de gouvernance internationale complexe et d'identifier les défis qu’elle affronte à cette fin.